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La Règle du jeu
rend hommage au grand artiste Fernando Arrabal à
travers l’exposition Poèmes plastiques, présentée
du 12 au 23 septembre 2013, au Musée du Montparnasse
et dont le vernissage aura lieu ce mercredi 11 septembre 2013 à 18h,
en présence de l’artiste.
« Même s’il défie
Franco et Castro, Arrabal n’est pas contestataire, un prêcheur
militant ; c’est un homme qui joue ; l’art tel qu’il le conçoit est
un jeu, et le monde devient un jeu dès qu’il le touche. »
Milan Kundera [1]
« Fernando Arrabal
réussit à être lui-même malgré l’effarement général. Sans dominer,
sans écraser, son ailleurs triomphe. »
Léonore Chastagner, commissaire de
l’exposition
« Les
mots d’Arrabal nous donnent des images, ses images nous donnent des
objets. Grâce à sa baguette magique, l’art nous sourit autrement.»
Jean Digne, directeur du musée du
Montparnasse.
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L’idée des poèmes plastiques lui vient il y a seulement deux
ou trois ans mais est en fait la réalisation d’une envie
ancienne. Fernando Arrabal est poète et ces oeuvres sont le
prolongement de sa pensée poétique, muée sous une forme
tangible.
Sculptures et tableaux inédits sont construits par assemblage
: sur la copie d’une toile célèbre, Arrabal colle autocollants
et figurines, ou bien, sur un même socle, il réunit des objets
trouvés au hasard de ses pérégrinations – fer à repasser en
métal rouillé, phallus en bois, ombrelle. Ses techniques
d’assemblage rappellent celles des dadaïstes et le talent qu’ils
avaient pour faire émerger d’objets disparates un sens
sibyllin. Par des titres et des phrases arrabalesques, il
transforme ces constructions précaires en véritables poèmes.
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Des oeuvres nouvelles qui abordent ce qui l’obsède depuis toujours –
la mort, la sexualité, la religion – en même temps qu’elles rendent
hommage aux chefs-d’oeuvre de l’histoire de l’art (Brueghel, Hopper,
Picasso), à ses amis (Dalì, Ionesco), à ses passions (les échecs, les
mathématiques).
La Règle du jeu et le Musée du Montparnasse vous invitent à découvrir
ce nouveau pan de l’oeuvre prolifique de Fernando Arrabal, qui est à la
fois dramaturge (plus de cent pièces de théâtre, dont
Le Cimetière des voitures,
1959 ; L’Architecte et
l’Empereur d’Assyrie, 1966), cinéaste (Viva
la muerte, 1971 ;
J’irai comme un cheval fou, 1973), romancier (Baal
Babylone, 1959 ; La
Tour prends garde, 1983 ;
La Fille de King Kong,
1988), essayiste (Lettre au
général Franco, 1972 ;
Echecs et mythe, 1984), poète (La
Pierre de la folie, 1963 ;
Clitoris, 2008) et,
maintenant, artiste plastique.
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